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Trottinettes et Monocycles électriques

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lundi 5 mai 2014

Retour sur le Solowheel

Maître Yoda aurait pu me dire : "Solowheel un jour tu goûtes, toujours il te hantera !" Eh oui, c'est bien ce qui s'est passé après ma petite formation initiée par Vincent Bourdeau, à tel point qu'il me fallait posséder cet engin auquel, je dois le dire, on devient assez addict. Pour ce faire, j'ai dû me séparer des mes trottinettes électriques, hélas...
Hélas oui, mais sans trop de peine tout de même car en contre-partie je récupère une machine, certes qui a un certain prix, mais dont la qualité de fabrication est en rapport avec son coût,  une machine aboutie, fiable, sécurisante et solide, même si bien sûr, elle n'est pas tout à fait parfaite et que certaines améliorations peuvent encore être apportées. J'en parlerai plus bas. 

1 mois après...

Retour d'expérience donc, après 1 mois et demi de pratique quasi quotidienne. L'aisance est au rendez-vous, les choses les plus difficiles à acquérir au départ comme les démarrages, les demi-tours serrés, rouler au pas et les petits bobos au mollet ne sont plus que de l'histoire ancienne. Le plaisir de rouler est toujours bien présent, même d'avantage ! En effet le perfectionnement et la maîtrise du Solowheel continuent de se faire, on ne s'ennui jamais car il reste encore des tas de choses à explorer, comme rouler en marche arrière, faire des demi-tours instantanés, sauter pour franchir des trottoirs hauts et les descendre, un peu comme dans cette vidéo :




Avec ses 16 km/h (le Sw fait des pointes à 18 km/h et vous ramène gentillement à 16 km/h, vérifié au GPS) j'avais un peu peur de perdre du temps sur mon trajet, comparés aux vitesses plus importantes des trottinettes électriques que j'avais l'habitude d'enfourcher, mais il en est rien. Je perdais au début environ 3 minutes sur un parcours de 4 km, et maintenant que je me débrouille mieux, il m'arrive parfois de ne rien perdre, ou alors 1 minute à peine. Ceci est le fait que je traverse pas mal de carrefours gardés (feux tricolores) qui d'une certaine façon, font perdre l'avance que l'on a avec une vitesse un peu supérieure.

L'un des avantages du Solowheel est de pouvoir emprunter avec une facilité déconcertante les transports en commun. C'est un vrai bonheur pour le caser, qu'il soit sur le côté, sous le siège ou entre vos pieds, il se fait tout petit et discret !
Et avec l'habitude, je le garde même aux pieds durant mes petites courses dans les supermarchés, puisque faire du Solowheel en équilibre sur un seul pied est devenu plutôt facile !

Il est intéressant de voir que cet engin est très bien perçu et accepté par les piétons, même parfois mieux que la trottinette, pourtant utilisée de la même façon, c'est à dire selon un comportement respectueux et sécurisant. C'est peut-être grâce à ce côté étrange et encore assez méconnu du grand public, ou alors le simple fait de sa compacité et de son très faible encombrement (comparable à un piéton d'ailleurs), par rapport au mètre que prend une trottinette dans sa longueur, ce qui peut occasionner une certaine gêne lorsque les trottoirs sont bien encombrés, je le conçois.

Améliorations souhaités


Les Solowheelers les plus exigeants s'accordent généralement sur 3 améliorations dont ils aimeraient voir apparaître un jour : une vitesse et une autonomie plus importante et une poignée escamotable qui permettrait de le faire rouler sans le transporter à la main dans les endroits où il est interdit de rouler avec par exemple.
Ces 3 points seraient très intéressants à exploiter mais 2 d'entre eux peuvent être discutables.
Le premier est une question de sécurité, en effet une vitesse plus élevée pourrait augmenter le risque d'accident alors que 16 km/h me paraît être un bon compromis.
La poignée escamotable pourrait rendre de grands services mais il faudrait alors qu'elle soit bien intégrée pour ne pas gâcher ce côté lisse, épuré et simple du Solowheel. Sinon, il y a aussi la solution très astucieuse qu'une Solowheeler a trouvé en détournant un harnais destiné au photographe pour porter votre Solowheel adoré dans le dos.

Conclusion

Moi qui pensait à la base que ce n'était pas un engin pour moi, je peux dire que je me suis royalement trompé ! Il est clair que l'on est complètement déstabilisé au tout début, tout comme on peut l'être lors de nos premiers tours de roue en vélo ou notre première descente à ski. Mais le coup vient vite et on ne regrette pas de l'avoir essayé ! (Vous pouvez venir l'essayez à la foire de Paris jusqu'au 11 mai, Pavillon 1, stand N018)

Les sensations de liberté, de glisse et de fluidité s'ajoutent à la praticité et le plaisir d'utilisation. Comme le Solowheel est dépourvu de guidon, de poignée de frein et d'accélérateur, on a l'impression parfois que l'on pilote juste par la pensée...j'ai l'impression que Maître Yoda est en moi !

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