Si vous cherchez des conseils pour l'achat d'une trottinette ou d'un monocycle électrique ou si vous voulez partager votre propre expérience,
le forum de la trottinette électrique vous ouvre ses portes ici : http://forum.urban360.com/ :-)))

Trottinettes et Monocycles électriques

Trottinettes et Monocycles électriques

vendredi 21 novembre 2014

Implantation des Wheels

 Au même titre que les trottinettes électriques , une carte géographique répondant aux mêmes principes d'inscriptions est maintenant disponible pour les wheels.

Certains d'entre vous se sont peut-être déjà auto-localisés sur la carte des wheels mis en service par Udo Hainthaler (dont André parle ici) et que je trouve être une excellente idée. Seulement cette carte est vulnérable car à tout moment, n'importe qui peut modifier ou supprimer les données d'un wheeler ou même supprimer la carte entière.

C'est donc pour cela que j'ai pris l'initiative de reprendre exactement le même concept d'Udo Hainthaler mais en le sécurisant par un administrateur, c'est à dire moi-même !

Si vous voulez figurer sur cette nouvelle carte, il vous suffira de m'écrire soit par MP sur le forum, soit par mail (goboard75[at]gmail.com) ou bien encore dans ce topic et de me communiquer :

- un nom (ou pseudo) que vous voulez faire apparaître
- votre marque / modèle de wheel
- un lieu (cela peut être précis ou juste un nom de ville) que vous voulez faire apparaître
- et accessoirement tout ce que vous voulez communiquer (adresse mail, commentaire, site internet etc)

Toutes modifications ou suppression de données sont possibles à tout moment, il suffit de me contacter.

Adresse de la carte : https://mapsengine.google.com/map/edit?mid=zJOl4WRt3p9o.kjPZBKwJGP9g

Pour info, j'ai déjà repris toutes les données existantes sur la carte d'Udo.

lundi 17 novembre 2014

Carte Géographique des e-Trotteurs

 Voici une carte géographique qui vous permettra de visualiser d'un seul coup d’œil la localisation des Trotteurs de France ! Elle pourrait à terme donner une idée de l'ampleur que prend la trottinette électrique en France mais aussi créer des liens entre les personnes.

Adresse de la cartehttps://mapsengine.google.com/map/viewer?mid=zJOl4WRt3p9o.kZi3IH8RTFQo

Pour y figurer, rien de plus simple, il vous suffit de me transmettre par mail (goboard75[at]gmail.com) ou par MP sur le forum quelques données comme :

- votre nom (ou pseudo) que vous voulez faire apparaître
- votre modèle de trottinette et sa marque
- votre lieu (cela peut être plus ou moins précis, un nom de ville suffit) que vous voulez faire appaître
- et enfin accessoirement tout ce que vous voulez (adresse mail, commentaire, lien internet etc)

N'hésitez pas à faire passer le mot !

samedi 25 octobre 2014

Elimination du claquement avant sur Egret One

Combien d'utilisateurs d'Egret One se plaignent de l'insupportable claquement au niveau de l'amortisseur avant à chaque passage de bosses ? Tous !

Eh bien maintenant, cela pourrait visiblement devenir pour chacun d'entre vous qu'un mauvais souvenir, à condition de bricoler un peu.
Nous devons cette pertinente modification à la générosité de Shivas, membre du forum et passionné de trottinette électrique, et à ses compétences d'ingénieur du son pour avoir non seulement su identifié le problème mais aussi avoir pu le résoudre !

Voici donc pour vous, son tuto vidéo :


samedi 11 octobre 2014

Sac de transport DENUONISS


Heureux possesseurs de monocycles électriques, n'êtes-vous jamais tombés en panne de batterie et contraints de porter à bout de bras votre monture ? C'est à ce moment précis qu'on rêverait d'avoir sur soi un sac à dos permettant de le trimbaler jusqu'à la maison !

J'ai testé pour vous l'un de ces sacs prévu à la base, pour transporter des rollers en ligne, ou des skates. C'est André, généreux passionné de la mobilité électrique (et que je salue au passage ;-), qui a pu me procurer un DENUONISS

Tout d'abord, c'est un sac de très bonne facture, bien fini, résistant, offrant pas moins de 5 poches de rangements fermés (2 sur les côtés, 1 en dessous et la poche principale incluant un organisateur). Les brettelles sont épaisses et des maintiens au ventre et aux pectoraux sont prévus.





Passons au test

Même s'il n'est pas prévu pour transporter une wheel, ce sac peut néanmoins le faire sans problème. Ici il s'agit d'un Solowheel de 16 pouces. Il suffit de retirer la 1ère partie :


C'est en le passant sur le dos que le résultat est moins convaincant. Plusieurs points négatifs me viennent à l'esprit et me disent qu'un sac de transport tel que celui-ci n'est finalement pas si pratique que ça.

En effet, la première chose que je remarque est que le sac est très imposant, environ 60 cm de haut par 40 cm de large. S'il a une belle contenance, je me vois mal le remplir dans l'idée de mettre encore par dessus une roue de 12 kg. Dans ce cas, ne comptez pas y loger des paquets de chips si vous ne les aimez pas broyées !
Ensuite, il faut quand même se les porter les 12 kg dans le dos, même si j'admets bien volontiers que je préfère avoir ces kilos dans le dos qu'à bout de bras, je considère tout de même que le sac à dos n'est pas une solution surtout si c'est dans l'optique d'un dépannage en cas de batterie à plat. Pour ça, je conseillerai plutôt ce harnais détourné qui prend très peu de place dans un sac :


caractéristiques là http://www.solowheel.fr/recommended-accessories/

Au final ce n'est pas un article que je conseillerai vraiment (prix environ 40 €)) et de son encombrement et du total look "Tortue Ninja" ! Enfin, c'est un avis personnel et je peux comprendre qu'une autre personne puisse y trouver son compte.

Par contre, je trouve l'idée de la poignée rétractable (que l'on trouve sur les valises) que l'on voit souvent sur le Airwheel/IPS etc bien plus pratique. Je n'en ai pas encore vu montée sur un Solowheel (car celui-ci est très fin) mais je suis en train de me pencher dessus...

Où trouver le sac DENUONISS : http://www.aliexpress.com/item/Self-balancing-electric-unicycle-backpack-for-AIRWHEEL-COOLWHEEL-IPS-balance-bike-outdoor-sports-bag/2028864610.html


vendredi 19 septembre 2014

Le monocycle électrique : petit historique

A l'heure ou le monocycle électrique (ou roue, ou encore mono-roue) commence à être connu et prendre une certaine expansion, il est intéressant  de retracer un rapide historique, histoire d'en savoir un peu plus sur le sujet.

Le 1er monocycle électrique, comme il est présenté aujourd'hui, est né vers 2011, tout droit sorti de l'imagination d'un homme assez exceptionnel, Shane Chen. Il se passionne à trouver toutes sortes d'innovations, notamment dans le domaine du déplacement, par l'intermédiaire de sa société Inventist créée en 2003 (on lui doit également l'Hovertrax, Lunicycle, Orbitwheels, le Powerwing ou encore le très curieux Aquaskipper).

Ses détracteurs diront qu'il n'a rien inventé et qu'il a tout simplement exploité le système d'auto stabilisation (ou stabilisation gyroscopique) qu'utilise la célèbre firme Segway pour ses gyropodes.
En ce sens c'est vrai s'il on considère également que la firme Segway n'a rien inventé non plus puisqu'elle a tout simplement repris le brevet de Dean Kamen qui s'intéressait alors aux fauteuils roulants afin de leur faire gravir les marches (le "Ibot") en 1997. Mais voilà, Dean Kamen a-t-il bien lui-même inventé la gyro-stabilité alors qu'un certain Charles Taylor avait déposé un brevet dans ce même cadre en 1964 ? Certes, à l'époque ils ne disposaient pas encore de l'électronique et tout son système d'auto-stabilisation était mécanique, mais cela fonctionnait fort bien ! Voici quelques photos :

                                             Son 3ème modèle de One wheeled Vehicles

                                             Sa propre vision de son invention en image

                                           Une de ses pièces


                                   Un de ses dessins constituant son dossier de dépôt de brevet





Même si Shane Chen n'a pas inventé le système de stabilisation gyroscopique, il a néanmoins pu étendre cette invention et l'adapter sur une roue unique munie de 2 cale-pieds et surtout, d'appuis le long des mollets afin de pouvoir s'élancer et s'arrêter. Il fallait y penser, le faire et avoir assez d'imagination pour se demander si cela allait tout simplement fonctionner. Non seulement cela fonctionne, mais avec les sensations en plus !

Bien sûr, tout ne s'est pas fait en un seul jour et avant de mettre parfaitement au point cet engin fabuleux qu'est le Solowheel, plusieurs années ont été nécessaires. C'est donc le fruit de toutes ces années de travail, d'études et d'expérience dont bénéficie maintenant toutes les autres marques de monocycles électriques comme Airwheel/IPS/Rockwheel etc

Il n'est pas question ici de faire l'éloge du Solowheel, mais simplement d'être clair et de rendre à César ce qui est à César !



jeudi 26 juin 2014

Solowheel en ORBIT

La marque Solowheel, forte de ses compétences et de son savoir-faire, n'a pas fini de nous étonner et travaille sur des engins de plus en plus innovants, toujours à la pointe de la technologie. Nous allons cette fois nous attarder autant que possible sur LE modèle qui attire l'attention par son originalité plutôt que les derniers, du nom de Xtrem (disponible en Europe d'ici 2 ans), de Cruise et de Spirit, dont ces 2 derniers sont uniquement réservés au marché Chinois à cause de leur maintenance et de leur poids (16 kg !) incompatibles avec le marché Européeen. De plus, leurs carrosseries flamboyantes seront rapidement défigurées lors de chutes.

C'est donc sous le nom d'ORBIT que la marque nous présente son dernier bébé qui porte parfaitement bien son nom ! Encore plus épuré, plus design, extra fin, plus léger et avec des performances similaires, Solowheel est en train de taper vraiment fort. En effet cet Orbit ne pèse que 5 kg pour une vitesse et une autonomie quasiment identiques au Solowheel actuel (16 km/h pour environ 12 km).
 Cet allègement a apparemment été possible grâce à son moteur à friction de 2000w (un peu plus bruyant que les autres) se trouvant sur la périphérie de la roue et qui laisse place à un très large espace au centre. On peut alors envisager et imaginer la possibilité d'accueillir un sac entre ses pieds ou même de l'utiliser, pour les plus doués d'entre nous, en position skate ou surf  : une vrai originalité de la marque qui sera la seule à offrir...avant d'être certainement copiée.

Je suis moi-même très curieux de connaître les sensations de conduite étant donné que cette roue n'a pas d'axe central d'où découlent généralement les appuis.

Les batteries (Sony), moins imposantes et plus légères sont quand à elles logées sous les repose-pieds fixes. Nous pouvons déjà observer sur les photos 2 positions possibles des mollets sur les mousses étudiées pour adapter 2 types de conduites : ceux qui mettent leurs pieds plutôt vers l'arrière, et ceux qui préfèrent les mettre plutôt vers l'avant.
Comptez 1 heure pour un chargement complet de la batterie et seulement 1/2 heure avec un chargeur rapide !


Ceci dit, il ne faut pas trop s'emballer car comme toute innovation et technique high-tech, il faut y mettre le prix. Ainsi, l'ORBIT est en vente à environ 2600 $ et disponible dans notre pays dans environ 2 ans.



Tous mes remerciements à Vincent Bourdeau de m'avoir transmis des éléments supplémentaires sur cette  nouveauté.


lundi 16 juin 2014

Test : MYWAY QUICK 2014

Aujourd'hui c'est la toute nouvelle MYWAY QUICK 2014 fabriquée en Israël et créée par Nimrod Sapir que nous avons eu la chance de tester et de pouvoir donc vous faire découvrir maintenant.
C'est Vincent Bourdeau (distributeur Europe MyWay entre autre) qui nous a proposé cette expérience le temps d'une journée avec l'ancien et le nouveau modèle afin de mieux nous rendre compte de l'évolution.

C'est donc en compagnie de Christophe, utilisateur au quotidien d'une Egret One, que nous avons parcourus  une vingtaine de km sur chacun des modèles sur les trottoirs de la capitale.




Commençons par le côté esthétique. Sur la photo, on ne remarque pas de différences flagrantes mis à part que sa couleur noire lui confère un style bien plus élégant, tout comme son garde-boue arrière complètement remanié.
Mais c'est en y regardant de plus près que l'on remarque beaucoup de petites choses qui marquent une évolution certaine,  Nimrod Sapir a visiblement pris en compte les défauts de l'ancienne MYWAY remontés par les utilisateurs de la marque pour proposer cette année une version revue et corrigée.

Si certains se plaignaient d'être éclaboussés par la roue arrière, d'avoir le tube supérieur de direction tout rayé, du câble électrique parfois coupé, d'un jeu grandissant au niveau du système de pliage etc on peut dire à présent que cela est du passé !

En effet, nous allons vous faire voir en photo chaque élément amélioré :


Le petit garde-boue de l'ancienne génération est sympa, mais il ne protège pas du tout des projections, au contraire du nouveau qui enveloppe parfaitement bien la roue et d'une qualité plastique bien supérieure. A noter qu'il est également équipé de 3 réflecteurs rouges bien visibles depuis l'arrière (à voir sur une autre photo plus bas).
Pendant qu'on y est, observez ce disque monté de ce magnifique étrier rouge qui assure un freinage tellement efficace que le distributeur Europe pense à retirer le frein avant type V-brake devenu aussi inutile qu'inesthétique, il faut le dire.

Avant



 Un usinage en forme de cône permettant le logement complet des têtes de vis sur la plaque qui maintient la colonne de direction prenait beaucoup de jeu au fil du temps.





                                                            Maintenant





 Ce défaut a été corrigé par un usinage droit de cette plaque mais perdant ainsi un peu d'esthétisme du fait que les têtes de vis ne sont plus à fleure comme le montre la photo ci-contre.




Avant


 Une nouvelle et élégante béquille de meilleure qualité a pris place, tout comme les vis qui sont désormais en inox et qui ne subiront donc pas l'effet de la rouille. J'en profite ici pour dire que c'est une béquille qui permet vraiment de maintenir l'engin en position sécurisante, ce qui n'est pas le cas de l'Egret One, très mal étudiée et trop longue, qui la met juste en équilibre !



                              Maintenant

Au niveau des commandes, ce sont de belles poignées de freins Xtech, une nouvelle gâchette d'accélérateur avec une jauge plus précise qui changent. L'ancien tube supérieur de direction se rayait facilement à force de coulisser dans la colonne, tout comme le câble électrique pouvait se couper faute de protection.   Maintenant, ces désagréments ont été réglés et ça ne risque plus d'arriver.


                                                                Ancienne version

Nouvelle version



Ancienne version



La position de la fiche pour recharger la trottinette était mal placée puisqu'elle était située sur le dessus, il arrivait donc que l'eau puisse s'infiltrer :


                     Voici maintenant le nouvel emplacement plus discret et à l'abri des infiltrations :


Tous les plastiques ont été remplacés par d'autres de meilleures qualités et plus robustes, comme les 4 coins qui protègent le plateau :



Vous l'aurez compris et remarqué au travers des photos, ce nouveau cru a subit un vrai lifting tout en gardant le même esprit cher à la marque. Il y a eu une réelle volonté de proposer un produit de qualité tant par les matériaux choisit que par les petites finitions comme la nouvelle béquille, les vis en inox, la signature du modèle apposée sur les différents plastiques ou bien ces 3 réflecteurs rouges disposés à l'arrière qui permettent d'être bien visible :



La nouvelle MYWAY QUICK est très facile à prendre en main, souple et maniable, un novice pourra prendre le guidon en toute quiétude, ce qui n'était pas forcément le cas de l'ancienne version qui est plus nerveuse. C'est le contrôleur qui est à la base de cette souplesse puisque le moteur (fiable et robuste) et ses engrenages intégrés dans la roue arrière reste inchangés par rapport au modèle précédent. A noter que le moteur est un poil "bruyant", mais ceci est sûrement dû aux engrenages neufs qui demandent un peu de rodage.

Au niveau des performances,  la MYWAY QUICK file toujours à 25 km/h sur le plat,  la belle monté du boulevard des Maréchaux de la Porte de Versailles se monte quand à elle à 20 km/h, tandis que sa descente nous limite visiblement à 28 km/h (mesures prises à l'aide d'un GPS).

Son puissant frein à disque arrière est redoutable d'efficacité, pour preuve, nous n'avons pas du tout exploité le frein avant tant celui de l'arrière est sécurisant.

Ses grandes roues d'un diamètre de 25 cm lui permettent de gommer plus facilement les défauts de la route et de franchir les trottoirs rabaissés, pour peu que vous décidiez de sous-gonfler légèrement les 2 roues, elle deviendra alors ultra confortable (mais au détriment de la vitesse et de l'autonomie).

Pour conclure la MYWAY QUICK 2014 est un bon produit qui a su corriger ses erreurs du passé et qui réconciliera les utilisateurs déçus de l'ancienne génération, même si on aurait voulu par exemple une petite console de bord comme sur l'Egret One ou comme sur la E-Twow et un petit éclairage en plus, mais ceci sera peut-être dans le cahier des charges pour la prochaine évolution.

La MYWAY QUICK s'inscrit dans une gamme de trottinettes à part et ses principales concurrentes, selon nous, sont la Scorp'it et la GoPed ESR 750. Ces sont des trottinettes qui se plient (seulement en partie car le guidon, qui est d'ailleurs le point commun de ces 3 marques, ne se plie pas) afin de prendre moins de place pour être rangées dans un cagibi, transportées dans le coffre d'une voiture, dans un appartement, au bureau etc mais qui n'ont pas vocation à être trimbaler dans les transports en commun, même si la MYWAY QUICK ne pèse que 12 kg.
En revanche, si ces trottinettes sont assez imposantes, elles permettent en contre-partie de pouvoir accueillir un adulte et un enfant tant le deck, de la MYWAY par exemple, est large. Elle peut aussi emprunter des sentiers de terre, ce que les autres trottinettes comme l'E-Twow ou  l'Egret One ne peuvent pas vraiment exécuter.

L'importateur Vincent Bourdeau qui avait testé les préproductions en 2011 et commandé toutes les améliorations du produit propose dès cette année (2014) cette nouvelle MYWAY QUICK.
La demande étant plus faible que son produit phare le Solowheel, il n'a pas réussi à faire suffisamment pression pour atteindre un prix décent puisque ce dernier s'élève tout de même à 2900 € TTC en import. Ceci dit, s'il parvient à avoir une commande assez importante, les prix pourront alors commencer à descendre. Tout dépend donc des pré-commandes qu'il pourra enregistrer.

Pour toutes questions : Vincent Bourdeau



lundi 5 mai 2014

Retour sur le Solowheel

Maître Yoda aurait pu me dire : "Solowheel un jour tu goûtes, toujours il te hantera !" Eh oui, c'est bien ce qui s'est passé après ma petite formation initiée par Vincent Bourdeau, à tel point qu'il me fallait posséder cet engin auquel, je dois le dire, on devient assez addict. Pour ce faire, j'ai dû me séparer des mes trottinettes électriques, hélas...
Hélas oui, mais sans trop de peine tout de même car en contre-partie je récupère une machine, certes qui a un certain prix, mais dont la qualité de fabrication est en rapport avec son coût,  une machine aboutie, fiable, sécurisante et solide, même si bien sûr, elle n'est pas tout à fait parfaite et que certaines améliorations peuvent encore être apportées. J'en parlerai plus bas. 

1 mois après...

Retour d'expérience donc, après 1 mois et demi de pratique quasi quotidienne. L'aisance est au rendez-vous, les choses les plus difficiles à acquérir au départ comme les démarrages, les demi-tours serrés, rouler au pas et les petits bobos au mollet ne sont plus que de l'histoire ancienne. Le plaisir de rouler est toujours bien présent, même d'avantage ! En effet le perfectionnement et la maîtrise du Solowheel continuent de se faire, on ne s'ennui jamais car il reste encore des tas de choses à explorer, comme rouler en marche arrière, faire des demi-tours instantanés, sauter pour franchir des trottoirs hauts et les descendre, un peu comme dans cette vidéo :




Avec ses 16 km/h (le Sw fait des pointes à 18 km/h et vous ramène gentillement à 16 km/h, vérifié au GPS) j'avais un peu peur de perdre du temps sur mon trajet, comparés aux vitesses plus importantes des trottinettes électriques que j'avais l'habitude d'enfourcher, mais il en est rien. Je perdais au début environ 3 minutes sur un parcours de 4 km, et maintenant que je me débrouille mieux, il m'arrive parfois de ne rien perdre, ou alors 1 minute à peine. Ceci est le fait que je traverse pas mal de carrefours gardés (feux tricolores) qui d'une certaine façon, font perdre l'avance que l'on a avec une vitesse un peu supérieure.

L'un des avantages du Solowheel est de pouvoir emprunter avec une facilité déconcertante les transports en commun. C'est un vrai bonheur pour le caser, qu'il soit sur le côté, sous le siège ou entre vos pieds, il se fait tout petit et discret !
Et avec l'habitude, je le garde même aux pieds durant mes petites courses dans les supermarchés, puisque faire du Solowheel en équilibre sur un seul pied est devenu plutôt facile !

Il est intéressant de voir que cet engin est très bien perçu et accepté par les piétons, même parfois mieux que la trottinette, pourtant utilisée de la même façon, c'est à dire selon un comportement respectueux et sécurisant. C'est peut-être grâce à ce côté étrange et encore assez méconnu du grand public, ou alors le simple fait de sa compacité et de son très faible encombrement (comparable à un piéton d'ailleurs), par rapport au mètre que prend une trottinette dans sa longueur, ce qui peut occasionner une certaine gêne lorsque les trottoirs sont bien encombrés, je le conçois.

Améliorations souhaités


Les Solowheelers les plus exigeants s'accordent généralement sur 3 améliorations dont ils aimeraient voir apparaître un jour : une vitesse et une autonomie plus importante et une poignée escamotable qui permettrait de le faire rouler sans le transporter à la main dans les endroits où il est interdit de rouler avec par exemple.
Ces 3 points seraient très intéressants à exploiter mais 2 d'entre eux peuvent être discutables.
Le premier est une question de sécurité, en effet une vitesse plus élevée pourrait augmenter le risque d'accident alors que 16 km/h me paraît être un bon compromis.
La poignée escamotable pourrait rendre de grands services mais il faudrait alors qu'elle soit bien intégrée pour ne pas gâcher ce côté lisse, épuré et simple du Solowheel. Sinon, il y a aussi la solution très astucieuse qu'une Solowheeler a trouvé en détournant un harnais destiné au photographe pour porter votre Solowheel adoré dans le dos.

Conclusion

Moi qui pensait à la base que ce n'était pas un engin pour moi, je peux dire que je me suis royalement trompé ! Il est clair que l'on est complètement déstabilisé au tout début, tout comme on peut l'être lors de nos premiers tours de roue en vélo ou notre première descente à ski. Mais le coup vient vite et on ne regrette pas de l'avoir essayé ! (Vous pouvez venir l'essayez à la foire de Paris jusqu'au 11 mai, Pavillon 1, stand N018)

Les sensations de liberté, de glisse et de fluidité s'ajoutent à la praticité et le plaisir d'utilisation. Comme le Solowheel est dépourvu de guidon, de poignée de frein et d'accélérateur, on a l'impression parfois que l'on pilote juste par la pensée...j'ai l'impression que Maître Yoda est en moi !

mercredi 16 avril 2014

900 kilomètres en E-twow

 Après 6 mois d'utilisation et 900 kilomètres parcourus en E-twow, il me semblait nécessaire de faire un petit point sur ce produit assez récent qui vraisemblablement plaît aussi bien aux hommes, qu'aux femmes.

Avant de commencer, je précise que cette E-twow est équipée d'une roue arrière gonflable (ce qui fait perdre un peu de vitesse et d'autonomie) et qu'elle a été utilisée par tout temps.

Ayant eu avant elle une GoBoard dont la vitesse de pointe atteignait 32 km/h, il est vrai qu'il était assez frustrant de se traîner à 23 km/h quand la batterie était en pleine charge pour se retrouver progressivement à 19 km/h en fin de charge. L'autonomie également passait d'une bonne vingtaine de km avec la Go pour se retrouver avec environ 14 km pour l'E-twow.

Ceci dit, le jour où j'ai eu l'E-twow, je n'ai jamais repris la Go (sauf pour 2 ou 3 rares cas) et pour cause ! Le poids de 10 kg est fort appréciable lorsque vous devez la porter et la ranger 2 fois par jour dans un endroit exiguë, l'efficacité des garde-boues avant/arrière contre les projections d'eau, son confort de conduite grâce à ses suspensions avant et arrière, sa discrétion esthétique (difficile pour un œil non averti de voir qu'il s'agit d'une électrique), son moteur silencieux, sa maniabilité, sa console complète et enfin son deck très près du sol sont autant d'atouts qui m'ont fait préférer l'E-twow à la Go.



Au bout de ces 900 km, je n'ai pas grand chose à déplorer, si ce n'est l'apparition répétée de coupures moteur provoquées par un mauvais contact dans la console (survenu peut-être à la suite de la chute de la trottinette à l'arrêt sur son guidon). Ce petit désagrément a été néanmoins résolu en desserrant légèrement une vis du circuit imprimé qui appuyait malencontreusement sur des fiches électriques.



Même si je suis toujours un peu déçu des jeux de directions (plus précisément venant du système de pliage) que TOUTES les trottinettes possèdent malheureusement et dont l'E-twow ne fait pas exception, je dois dire que l'ensemble est resté plutôt correct après 900 km , pas de bruit suspect, pas de casse, pas de panne sérieuse, pas d'usure anormale malgré les différentes intempéries traversées.

Pour conclure, si vous prêtez un peu d'attention aux réglages/serrages du système de pliage, que vous soulagez l'avant de la trottinette lors de la montée des trottoirs un peu haut, l'E-twow semble être une machine qui durera dans le temps, tout comme sa petite sœur, la L-Trott, qui bénéficie de quelques améliorations d'origine.




vendredi 21 mars 2014

SOLOWHEEL : essai

Une fois n'est pas coutume, nous allons parler cette fois-ci non pas de trottinette, mais d'un tout autre mode de déplacement électrique : le Solowheel.

Comme son nom l'indique, il s'agit d'un engin ne possédant qu'une seule roue, au contraire d'un Segway qui en possède 2, mais dont le fonctionnement est identique, c'est à dire qu'on avance en penchant le corps en avant et que l'on freine en se penchant en arrière (ou en inclinant simplement les pieds en avant ou en arrière). Pour les virages et les demi-tours, c'est aussi une autre histoire que je vous raconterai plus bas.

Il est donc nécessaire pour ce type de déplacement d'avoir un certain sens de l'équilibre (pas beaucoup plus que celui pour faire du vélo) et l'apprentissage peut se faire seul, mais je vous recommande tout de même l'aide précieuse et pédagogique de Vincent BOURDEAU, distributeur de la Solowheel en France (mais aussi d'Egret One et de MyWay) qui saura selon votre degré et votre faculté d'adaptation corriger vos défauts afin d'accéder plus rapidement et en toute sécurité à la maîtrise de ce curieux Objet Roulant Identifié !

Sa compacité pratique (pas de pliage mis à part les 2 cale-pieds de chaque côté) et son poids acceptable m'ont d'abord attiré. Puis en visionnant les vidéos, puis en voyant encore Vincent lui-même l'utiliser devant moi avec une maîtrise totale, avec aisance et amusement, je me suis décidé à suivre cette petite formation en sa compagnie.

Les caractéristiques complètes du Solowheel vous sont décrites à la fin de cet article.

L'apprentissage

Jour 1

Allez c'est parti, après quelques petites consignes (bien maintenir le haut du Sw entre le haut des mollets et les pieds bien centrés sur les cale-pieds), je pose un pied sur le côté et Vincent (lui aussi sur un autre Solowheel) me tient le bras afin que je puisse y poser mon 2ème pied.

Premier tour de roue : déconcertant ! On cherche à trouver ses repères, son équilibre, et on est tout raide. Il faut tant que possible se détendre et regarder au loin afin de ne pas fixer son regard sur le sol. Au début, on peut dire que c'est une catastrophe, on se demande vraiment si on va pouvoir réussir à se maintenir en équilibre sans l'aide du formateur. Mais Vincent m'explique, tout en roulant à côté de moi, que le cerveau a besoin d'un certain temps pour comprendre et s'adapter à ce nouveau mécanisme.
Force est de constater qu'après environ 1/2 heure, j'ai pu rouler en ligne droite, me diriger, accélérer et décélérer. En fait, je remarque que la position et l'appui des pieds que l'on porte sur les cale-pieds sont très importants puisque c'est ce qui va nous permettre de maintenir le Solowheel en équilibre (tout en gardant bien sûr le haut du Sw entre le haut des mollets). C'est un peu comme si vous marchiez et qu'à chaque pas, l'appui n'était pas le même, vous auriez alors une démarche titubante. C'est pour ça que l'appui de chaque pied doit être égal pour permettre l'équilibre.
Bien content de ma performance, j'attends avec impatience la prochaine séance !

Jour 2

N'étant pas encore autonome, Vincent me tient toujours le bras pour que je puisse monter sur le Solowheel et là, retour à la case départ, je n'arrive pas à tenir en équilibre ! Déçu de ne pas retrouver la petite progression que j'avais faite le 1er jour, j'essaye de comprendre ce qui ne va pas. Je constate alors que je suis tout raide et que je ne porte pas le regard assez loin. En même temps Vincent me rassure et me dit que ça va revenir vite, je me détends un peu, je pense à regarder loin devant et a exercer la même pression sur mes 2 pieds, et c'est revenu petit à petit, plus vite que la 1ère fois, heureusement !
Nous avons franchis cette fois-ci quelques trottoirs rabaissés. La technique est de donner une petite impulsion, comme un petit sautillement afin de compresser légèrement le pneu juste avant la monté du petit obstacle, cela permet de les franchir en douceur.
J'arrive toujours à me diriger et maintenant je peux m'arrêter et poser un pied à terre. Par contre il me faut encore l'aide de Vincent pour repartir...



Jour 3

Cette fois-ci, c'est seulement au bout d'environ 5 minutes que je reprends enfin mes marques et que j'arrive à rouler. Nous avons circulé sur des trottoirs encombrés par les passants, l'exercice est plus difficile car la vitesse aide à maintenir l'équilibre. Rouler au pas demande un peu plus d'expérience.
Un exercice a été de rouler avec un seul pied en équilibrant à la fois la pression sur ce pied et la pression du mollet sur le côté du Solowheel, et tout naturellement, l'autre pied est venu se poser de l'autre côté et c'est à partir de ce moment que je suis arrivé à repartir sans l'aide de Vincent !
Au bout de ce 3ème jour, j'arrive donc à me débrouiller seul, mon apprentissage est donc fini, ce qui ne veut pas dire que je maîtrise l'engin mais que j'ai la possibilité maintenant de me perfectionner seul.

Jour 4

Mon apprentissage terminé, c'est pour le fun que nous sommes partis sur les trottoirs de Paris pour une bonne ballade, ce qui me permettra de tester l'autonomie et d'autres possibilités du Solowheel.
C'est au cours de ce parcours que j'ai pu accomplir des demi-tours et des virages assez serrés et c'est à ce moment là que j'ai senti en effet que ce sont les genoux qui font tourner. J'ai pu également tester les montées qui se font sans peine mais aussi les descentes s'effectuant en toute sécurité grâce à l'excellent frein moteur  progressif. A noter que les flaques d'eau ne sont pas un problème, nous les franchissons sans avoir la moindre éclaboussure.
La distance parcourue ce jour là a été d'environ 10 km. Le Solowheel de Vincent pouvait certainement encore faire 1 bon km et le mien avait encore plus de marge du fait de mon poids inférieur à celui de Vincent.


Conclusion

Le Solowheel est sans aucun doute un engin très fun, intéressant, très bien étudié et solide. Je ne pensais pas au premier abord que c'était quelque chose pour moi, ayant toujours côtoyé les 2 roues, il est vrai que je suis (ou était) plus à l'aise avec un guidon. Mais force est de constater que finalement, ce n'est pas si compliqué que ça et qu'en plus, on s'amuse !
Je confirme que 3 séances d' (à peine) 1 heure chacune est suffisante pour pouvoir se débrouiller seul, le reste vient plus tard, petit à petit.
Le prix du Solowheel 1000 watts est de 1899 €, le tout dernier modèle de 1500 watts 1999€, 2 ans de garantie (1 an pour la batterie). Cela reste bien sûr un coût plutôt important, mais il faut savoir que la technologie embarquée est d'un haut niveau et que ce produit est d'une rare qualité de fabrication, il est incroyablement solide et fiable, fabriquée et développé par des personnes compétentes.
Il est toutefois possible d'en trouver d'occasion, parfois à partir de 1300 €, mais cela reste plutôt rare car les personnes qui en possèdent ne les revendent généralement pas ! A l'heure ou j'écris ces lignes, il n'y en a qu'un seul à vendre (totalement neuf) sur "Le bon coin".

Je remercie encore vivement Vincent BOURDEAU pour sa disponibilité, son professionnalisme et sa pédagogie qui a permis de rendre cette petite formation fort agréable ! Si comme moi vous avez vu les vidéos des "Solowheelers" et que hésitez encore à faire le pas, n'hésitez plus, vous ne regretterez pas l'expérience ! J'avoue moi-même que je suis en pleine réflexion pour l'acquisition d'un Solowheel...



Pour plus d'information :

Distributeur Europe Exclusif
France, Suisse, Benelux
12-14 rue Glacière, 75013 Paris, France
RCS Paris B 504 486 457
vincent@solowheel.eu
Tél : +33 6 62 41 52 42
Skype : vintive
Site internet : http://www.solowheel.fr/



Caractéristiques techniques

Poids : 11 kg

Dimensions :

Hauteur : 48,3 cm
Longueur : 43,2 cm
Largeur (repose-pieds repliées) : 20,3 cm
Largeur (repose-pieds ouvertes) : 35,6 cm


Charge maxi : 100 kg

Taille du pneu : 16’’ x 2,125’’

Vitesse maximale : 16 km/h

Autonomie :

11 km en ville avec un utilisateur de 85 kg à 20°C
16 km en ville avec un utilisateur de 55 kg à 20°C

Recharge au freinage et dans les descentes

Etanchéité :

circulation sur sol mouillé ou sous la pluie, norme IP65
aucune projection sur le conducteur grâce au garde boue
Freinage : frein moteur par induction (effet dynamo)

Historique des versions :

36V batterie / 36V carte mère / microprogramme V1 / numéro de série 7 chiffres / pneu basique
52V batterie / 52V carte mère / microprogramme V2 / numéro de série 7 chiffres / pneu Kenda / encoche pour rallonge de gonflage
52V batterie / 52V carte mère / microprogramme V3 / numéro de série 7 chiffres / pneu Kenda / encoche pour rallonge de gonflage
52V nouvelle batterie (25% de capacité en plus) / 52V carte mère / microprogramme V4 / numéro de série 8 chiffres / pneu Kenda / encoche pour rallonge de gonflage / bouton aluminium / coloris noir ou blanc
Capacité de franchissement :

15° = 30% en monté ou en descente
Obstacles montants de 6 cm de hauteur (tous les passages poussettes en ville)
Obstacles descendants de 12 cm de hauteur
Moteur :

Brushless 1500W
Silencieux
Pas d’engrenages, prise directe sur la roue, aucun frottement

Batterie :

LiFePO4 52V
52,8 V x 2,4 Ah = 122 Wh
1000 cycles
45 min à 1 heure de charge
Chargeur :

100 à 240VAC, 50-60Hz
2A
Prise ronde EU 2 broches sans terre
Emballage carton :

Dimensions : 51 x 24 x 57 cm
Poids : 15,5kg
Code EAN : 6 10370 68636 2
Inclus dans la boite :

Chargeur de batterie
Manuel utilisateur / DVD d’instructions
Sangle d’entrainement (pour le retenir)
Chargeur prise EU
CE : le Solowheel a la conformité CE

Garantie :

1 an Solowheel, chargeur, batterie
Numéro de série :

Gravé sur la jante et imprimé sur le carton
Conception / Fabrication :

Designed in USA
Assembled in China



mercredi 19 mars 2014

E-Micro One : premières impressions

 Au lendemain des pics de pollution, de la circulation alternée et des transports gratuits à Paris, il n'y avait pas de jour mieux approprié pour vous faire partager mes premières impressions de la E-Micro One, la trottinette la plus adapté pour l'intermodalité grâce à sa compacité et son poids plume inégalé à ce jour.

Après l'avoir présenté aux Numériques ce même jour, Grégoire Hénin, distributeur Micro France, à eu la gentillesse, avant son départ pour Lyon, de nous présenter le prototype.

Tout d'abord, laissez-moi vous dire à quel point il est agréable de soulever cette E-Micro One d'environ 6,5 kg, c'est un réel plaisir. Enfin, nous sommes face à un modèle dont on sent parfaitement que l'on va pouvoir prendre en toute tranquillité et sans gêner personne n'importe quel transport en commun, grâce aussi à son encombrement équivalent à une petite trottinette classique.

A bord...

L'engin se prend immédiatement en main, elle est très maniable et sécurisante. Puisque nous sommes sur un modèle de trottinette à assistance électrique, il faut se lancer pour que le moteur vous propulse et vous maintienne à la vitesse désirée, mais si vous restez inactif, le moteur se coupe.
Mais l'astuce est de simuler le patinage physique non pas en sautillant un peu sur le deck comme je l'avais décrit ici, mais en "balançant" son corps ou sa jambe d'avant en arrière, ainsi il va se produire une petite accélération (du fait du poids du corps ou de la jambe qui se balance) que le moteur va traduire par un signal de patinage et continuer à vous propulser (vidéo tout en bas).
Je le rappelle, ce système d'assistance est voulu par la marque pour garder cette image sportive et ne pas tomber dans le schéma des trottinettes électriques classiques avec accélérateur. Il est vrai que depuis que je pratique la trottinette électrique, je marche beaucoup moins !

L'ayant testé uniquement devant le parvis de la Gare de Lyon, je n'ai pas pu savoir ce qu'elle pourrait rendre sur une route moins lisse avec les diverses obstacles que vous connaissez, mais il est évident qu'en l'absence de suspensions et de grandes roues, il ne faut pas s'attendre à des miracles au niveau du confort, malgré son gros pneu gonflable à l'avant et sa gomme plus ou moins dure à l'arrière. Toutefois, ce dernier est très large et va donc pouvoir gommer certains défauts de la route.

Le moteur n'a pas l'air en reste, même il faut selon moi l'essayer sur plusieurs jours et notamment en côte pour avoir un véritable avis sur sa puissance. Malgré tout, j'ai plus ou moins réussi à simuler une accélération et j'ai bien senti la puissance du moteur.
Le freinage est efficace mais n'est pas progressif, cela est beaucoup moins gênant que sur l'E-twow car il est situé à l'arrière.

Sa vitesse est réglable en posant un cylindre magnétique sur le deck, ainsi vous pourrez la brider à 15 km/h, 20 km/h ou en full à 25 km/h.
Sa hauteur est très appréciable puisque seulement 7 cm la sépare du sol, ce qui est confortable pour patiner lorsque vous voulez l'utiliser sans assistance moteur.

Avec un prix assez raisonnable qui sera fixé en dessous des 800 € (certainement 799 €), cette E-Micro One a de grandes chances de faire des adeptes parmi celles (elle intéressera certainement la gente féminine) et ceux qui souhaiteront s'encombrer et porter un minimum.

La mauvaise nouvelle est que sa vente est retardée pour la fin de l'année (octobre peut-être) mais la bonne nouvelle, c'est que c'est pour la bonne cause !
En effet, afin de parfaire la qualité de cette E-Micro One, certaines améliorations mineures vont être faites.

                                  Sa roue arrière extra large lui donne un bon look.
                                  Ici nous voyons la faible hauteur du deck, légèrement penché vers l'avant.


 Ici le système de pliage. Lors de mon essai, la colonne de direction avait du jeu, certainement dû à un réglage pas assez affiné.
                    La roue avant chaussée de son pneu plutôt épais, un bon point également.

           Ici le fameux cylindre magnétique qui permet le changement de la vitesse maximale.

 Merci encore à Grégoire Hénin sans qui cet essai n'aurait pas pu vous être livré ! En arrière plan, on peut apercevoir une SoloWheel. Eh oui, j'étais accompagné de Vincent Bourdeau (spécialiste de la mobilité électrique urbaine, distributeur Egret/MyWay/SoloWheel) car je suis en plein apprentissage de cet engin curieux.

Vidéo réalisée chez les Numériques











Rappel des caractéristiques :

Moteur roue
Frein magnétique + frein pied
Poids : 6,5 kg
Vitesse : 15 / 20 / 25 km/h
Autonomie : environ 20 km mais nous attendons des précisions de la marque.
Temps de charge : 1 h

Pour en savoir plus :

http://trottinetteselectriques.heberg-forum.fr/ftopic80_micro-electrique-micro-one.html

http://trottinetteselectriques.heberg-forum.fr/ftopic121_pre-vente-micro-one.html